Mon Mac et moi…

Alors que je lisais le dernier billet chez Cécile, j’ai eu envie de faire un commentaire adapté sur mon expérience personnelle, puis le commentaire devenant un peu trop long pour être un commentaire, j’ai arrêté et je me retrouve ici pour vous faire un vrai billet.

Je pense qu’après l’avoir lu, vous en saurez un peu plus sur moi et surtout vous comprendrez sans doute plus certaines de mes réactions, ou vous partirez en courant, mais j’assume mes choix.

Le sujet du billet de Cécile était le changement de son ordinateur. Remplacer le vieux par un jeune, ou lifter le vieux.

J’ai eu le même dilemme l’année dernière au printemps avec mon ordinateur à moi qu’il est beau.

Pour vous faire un historique succinct, j’ai eu mon premier ordinateur très jeune (8-9 ans) c’était un ZX81 avec extension mémoire à 16Ko (le pied) puis j’ai eu quelques années après un Apple IIC, et cela a été le début de mon aventure avec Apple. Je vous passe les longues journées passées sur Ultima.

C’est à ce moment-là aussi qu’a commencé ma solitude informatique, ben, oui, à l’époque, les ordinateurs Apple, nous devions être 10 000 en France à en avoir un (j’exagère mais pas beaucoup) alors pour trouver un mec avec qui discuter, pas cool, et pour expliquer aux copains que leurs super jeux de la mort qui tue ne tournent pas sur mon Apple, bonjour…

Ensuite, étudiant, je me suis offert avec mes économies un Mac LCIII, puis jeune salarié je me suis acheté un iMac révision B (le truc bleu transparent), puis enfin il y a trois ans j’ai craqué pour l’Imac tournesol avec écran 17″.

Revenons à nos moutons et au pourquoi de ce billet. En fait c’était pour vous dire qu’à chaque fois j’ai une relation particulière avec mon ordinateur, mon LCIII je l’ai donné à un de mes beaux frères pour qu’il continue sa vaillante carrière (il a depuis été remplacé par un vil PC). Le magasin Mac Tribu de Montpellier (que je conseille au passage, car Patrice est très sympa) a repris mon iMac Bondi blue pour l’achat de l’iMac tournesol. Et je dois vous dire que cela m’a fait quelque chose de le nettoyer, de le préparer pour l’amener là-bas. J’avais l’impression de le trahir. Et j’ai eu un pincement au cœur lorsque j’ai déposé le carton et que Patrice l’a fait démarrer pour la dernière fois devant moi…

Donc au printemps dernier j’ai voulu changer mon iMac tournesol et j’ai regardé pour la nouveau iMac G5, mais bon j’étais pas emballé, puis j’ai lorgné vers le Mac mini, et je me suis dit, bof, c’est pas mieux que ce que j’ai… Et finalement je me suis arrêté sur une configuration avec Power Mac et écran Apple, mais là le prix m’a un peu calmé.

Et puis j’ai réfléchi, je lui ai tapé sur le ventre et je lui ai dit :

– Mon p’tit gars, je vais m’occuper de toi.

J’ai acheté un graveur DVD double couche Pionner , le nouveau Mac OS TIGER et 512 Mo de Ram, j’ai pris une après midi pour le nettoyer, le bichonner et le lifter.

Il est depuis tout beau et marche comme jamais. Il va bien falloir qu’un jour je me décide à m’en séparer (je n’ai pas d’USB2 et c’est un peu chiant) mais je me demande si je n’ai pas volontairement décidé de le remplacer par un truc TROP cher afin d’avoir une excuse béton pour ne pas le changer…

Voilà on est étrange dès fois.

Ce long billet pour tenter de vous expliquer que l’on vit l’informatique différemment lorsque l’on est du côté Pomme de la force. Je ne suis pas stupide, je sais bien que les PC sont moins chèrs, aussi performants, et qu’avec un peu de pratique ils sont presque aussi intuitifs. Que leur logithèque est quasi infinie et que les possibilités d’extension également.

Mais je n’ai jamais vécu cela avec un PC, et j’ai acheté un PC portable l’année dernière pour des raisons professionnelles (et aussi pour une question de budget je l’avoue) et je le regrette à chaque fois que je l’allume (pour faire les mises à jour Norton et Windows).

C’est peut être de l’endoctrinement ou je ne sais quoi, mais je trouve cela plus fun, plus différent…

Voilà, grâce à Cécile je sais que l’on peut ressentir cela avec son PC.