Opus Dei suite et fin…
Je vais faire une petite note afin de vous tenir informés (au cas ou cela intéresse quelqu’un et sinon tant pis c’est pareil, na !) de l’avancée de mes recherches sur l’Opus Dei.
Dans une note précédente je vous avais signalé mes doutes et interrogations après la lecture du livre « Opus Dei, enquête sur une église au coeur de l’église » de Bénédicte et Patrice des Mazery aux Editions Flammarion.
Afin d’éclairer mes lanternes (oui j’en ai deux c’est mieux) j’ai donc lu le Que sais-je consacré à l’Opus Dei, et afin de vraiment voir le jour, j’ai même acheté et lu « Chemin » le recueil de maximes de Josémaria Escriva de Balaguer le fondateur de l’Opus Dei.
Le livre des Mazery est forcément critique et dénonce les dérives de l’Opus dei. Le Que sais-je lui (écrit par un membre de l’Opus Dei), explique calmement, sans fioritures et sans verve trop prononcée, que l’Opus dei c’est bien ! C’est le chaînon manquant pour le développement de l’Eglise Catholique. C’est la solution.
Je m’explique, les prêtres et l’église catholique, c’est bien (ceci n’est pas un jugement de valeur), mais si tu ne vas pas à l’église le dimanche, tu as quand même pas trop de chance de croiser un prêtre sur ton chemin. Donc pour que celui-ci t’explique le pourquoi du comment et te recrute, il va y avoir du boulot.
L’Opus Dei c’est la religion à chaque instant de la vie du membre, et SURTOUT dans le travail. C’est la religion 24h/24, dans les bureaux, dans les syndicats, dans les clubs, partout. Chaque membre de l’Opus Dei a pour objectif de recruter du monde et donc de parler le plus possible de la religion.
On va dire que la démarche de l’Opus est « un peu » (euphémisme) plus volontariste et « rentre dedans » que l’église classique. D’où peut être quelques excès.
Par contre la lecture de « Chemin » m’a conforté dans l’idée que JoséMaria Escriva de Balaguer est un homme étrange, pardon, est un Saint étrange. Il n’hésite pas à traiter ses fidèles « d’ordures », de « poubelle », etc… Il propose même de fournir des réserves d’insultes à ceux qui en manque. Il ne faut quand même pas caricaturer, car sur les 999 maximes, la part de maximes choquantes (pour moi) est assez faible, mais quand même, je trouve que sur une personne faible psychologiquement, l’impact peut être plus important. D’où peut être les accusations envers cette prélature.
Notre cher Benoît XVI était proche de l’Opus Dei, lors du Synode des évêques qui a lieu en ce moment il a déclaré « que les initiatives destinées à exclure Dieu de la vie publique ne relevaient pas de la tolérance mais de l’hypocrisie », ne peut on pas y voir un appel du pied ?
Voilà cette brève note ne l’est plus et je n’ai pas de solution. Mais, une solution unique existe-t-elle ? Où pouvons-nous la trouver au fond de nous ? De par notre vécu et notre histoire.
J’arrête donc là les recherches sur l’Opus Dei, pour l’instant…
Jid -> Non "oeuvre de dieu"
Largy -> Exacte pour JP2 puisque c’est lui qui lui a donné son statut de prélature personnelle.
Ln -> c’est certain ;o)
Fred -> Tu as bien raison !
entropie -> Merci, mais je pense que le feedback d’un blog n’est pas suffisant pour échanger sur un tel sujet.
James -> C’est une invitation ? Je viens voir…
Les deux -> bienvenue chez moi…