L’écume des jours…
J’ai fini ce matin dans le Tramway, ou plutôt sur mon bureau « L’écume des jour » de Boris Vian. J’ai longtemps hésité pendant la lecture de l’ouvrage sur la nécessité de faire un billet sur ce livre. Non pas qu’il n’en vaille pas la peine, mais plutôt sur ma capacité à moi, pauvre être humain de la campagne, à porter un jugement sur VIAN.
Je voyais déjà la plupart de mes nombreux lecteurs sonner l’hallali sur mon blog, car ayant été bercé dans leur jeunesse par Boris, et ne pouvant supporter l’ombre du début d’une critique envers leur idole.
Et puis, finalement je me suis dis, pourquoi pas ? Je ne vais pas faire de crime de lèse-majesté, je vais juste donner mon sentiment, avec mes idées et mes références.
Donc, pour clore cette digression, je vais vous donner mon avis et commencer ce billet.
Quoi que non, j’en ai encore une. En fait, c’est le pourquoi du comment de ma lecture de ce livre, ou pour parler clairement: Pourquoi ai-je lu ce livre.
Une de mes amies (je peux dire amie ?) à qui j’étais en train de faire un résumé de « Cent ans de solitude » De Gabriel Garcia Marquez, (je lui racontais le passage où le sang coule, jusqu’à faire une rivière et remonter les rues du village), me sort :
– Ah ! comme du Vian ! Tu as lu Vian ?
– Boris ? Non, je n’ai jamais lu de Boris Vian, répondis-je
– T’es con, tu devrais, c’est formidable, poétique, extraordinaire, etc…
– Ah bon ? Et un truc aussi formidable, je suis passé à coté ! Moi ?
– Ben ouais ! Lis « L’écume des jours » tu vas tomber sur le cul.
Voilà de façon un peu résumée comment a commencé cette histoire.
Commencer une lecture avec une telle pression, c’est comme aller voir le film « Le boulet » après trois semaines de bourrage de crane par les amis. Forcément on est déçu. J’aime bien ma comparaison : pas vous ?
Donc, j’ai fini « L’écume des jours », et j’aurais dû m’arrêter avant la fin. Cet homme à une imagination débordante il faut l’admettre. Son univers est des plus délirant et des plus original. L’histoire est creuse et triste, et ça je déteste. En plus je ne peux pas vous raconter la fin, mais cela fini mal, et j’aime pas trop non plus quand les gentilles filles trépassent au milieu des fleurs. Mais non j’ai pas raconté la fin !
Au début, j’avais un peu l’impression de lire un livre de PG Woodhouse, c’est vous dire !
Je n’ai souri qu’une fois, mais ce n’est sans doute pas l’objectif du livre, c’est pour la petite phrase de la souris, à la fin du livre, à propos de requin.
Donc pour résumer à la manière de VINVIN :
– imagination : 20/20
– originalité : 20/20
– contenu : 5/20
– passage et fin morbide : 0/20
De plus il brûle les librairies et les libraires, comment voulez-vous que je conseille un livre pareil !!!
crobinou -> ma correctrice stagiaire est fort surprise !
Jid -> C’est même pas vrai… Mais bon il faut bien en parler un peu quand même.
Largy -> Alors tu vas le lire … ou pas ?
Matman -> Le but est de vous faire réagir.
Vodka -> A voir pour "l’herbe rouge" c’est quoi le sujet ? J’ai repris la fin de Vodka Soleil pour comprendre, et oui, j’ai compris ;o)
Merci et tu veux bien blogtoasté avec moi?… Tu aimes le vin de nèfles, ou alors d’orange amère? (façon artisanale) mais si tu préfères un petit blanc de ma Bourgogne natale, no soucis…
Fred -> Dans les dents…
Lafaf -> C’était une question à ton attention.
Jid -> Elle t’a déjà répondu. Mais mon cadeau lui a pas plu bouh…
LN -> Moi j’ai blogtoasté avec un kir !
lu ado.. il ne me reste de cet livre que le passage ou il(elle?) de taille les cils en biseau pour avoir un air mysterieux.. ça m’avait interpelé et je me souviens avoir été tentée de le faire ( c’est con parfois une ado)
Moi J’ai vraiment adoré ce livre et je comprend pas pourquoi tu n’est pas allé jusqu’a la fin car c’est sa le meilleur!Sa me dégoute un peu la note que tu a mise donc je me suis permise d’ajouter un commentaire 🙂
En tout cas bonne continuation !