Paul Vachard, La sociopathie d’un nom…

Quatrième de couverture

Un fils qui bascule dans le crime uniquement pour attirer l’attention de son père. Une quête sanglante au nom de l’amour paternel. Le poids d’un grand nom de la Police qui pèse sur ses épaules. Une œuvre morbide qui va prendre pour toile de fond des lieux parisiens choisis. Qui est Paul Vachard ? Un jeune homme naïf en manque d’amour ou un tueur sociopathe diabolique ? Ceux qui croiseront son parcours initiatique connaîtront une fin pour le moins vacharde.

J’ai eu le plaisir et l’honneur de lire en avant première le roman de Fred de Mai, et comme à mon habitude je vais vous donner mon avis.

L’histoire commence lentement, l’auteur cherche son style. Puis au fil des pages le lecteur se laisse prendre au jeu et rentre dans la vie de Paul Vachard et de son père. Nous le voyons mettre au point son “oeuvre”, la préparer consciencieusement, puis l’exécuter.

Pour vous résumer l’histoire sans en dire trop, je peux vous dire qu’il s’agit d’une confrontation fils/père. La famille Vachard est dans la police judiciaire de Paris de père en fils depuis plusieurs générations, c’est un “principe” familial. Mais voilà, le petit dernier, Paul ne l’entend pas de cette oreille et va tenter de le faire comprendre à son père, pour qui, la PJ passe avant tout. Pour cela celui-ci va utiliser une méthode “Vacharde”.

Je ne peux pas vous en dire plus sur l’intrigue, c’est un roman policier. Celui-ci est juste ce qu’il faut violent et surtout bien psychologique. Les sentiments de Paul sont bien retranscrits, et l’on se prend à (presque) le comprendre…

Une pause lecture fort agréable donc, mais malheureusement, je ne peux vous dire de l’acheter, puisqu’il n’est pas édité (pour l’instant ;o) ) , je me suis donc un peu trouvé comme ce brave Beidbeger dans sa chronique du magazine Lire du mois de Juillet – Août, je suis un privilégié, un nabab qui lit les livres avant la masse… Et j’avoue que c’est assez sympathique, même si l’on ne peut pas en discuter avec les amis…

Allez Monsieur Fred, courage pour votre parcours dans le monde cruel de l’édition, nos pensées sont avec vous. Et même s’il n’est pas en espagnol, nous trouverons bien une petite place dans notre librairie ;o)