Les livres…

A la demande de Jid, je vais vous faire un petit post sur les couvertures des livres.

En fait, cela va être très court.

Un livre, quelque soit la matière de sa couverture (carton rigide, carton souple, plastique, cuir, veau, maroquin, etc…) est un volume.

Celui-ci possède six faces.

Sa supérieure est appelée « tranche de tête », son inférieure sur laquelle il repose dans un rayonnage se dénomme « tranche de queue ». Nous trouvons également le « dos » sur lequel figure le titre et l’auteur de l’ouvrage, à son opposé se situe la tranche dite de gouttière. Pour finir, les deux faces planes qui constituent ce que l’on nomme ordinairement la couverture prennent le nom de « plats » (le plat de devant ou recto ou première de couverture, le plat de derrière ou verso ou quatrième de couverture). Vous remarquerez en saisissant un livre relié que les plats dépassent sur les tranches afin de protéger le contenu. On appelle ces « dépassements », les chasses.

C’est clair non ?

On trouve normalement :

Sur la première de couverture: Le titre du livre ainsi que le nom de l’auteur et l’éditeur

Sur la quatrième de couverture : Un résumé du livre, ou des critiques, ou un extrait. Ceci dans le but de donner une idée au lecteur du contenu de l’ouvrage.

Maintenant que nous en sommes là et que je pense avoir répondu à Jid, vous vous demandez sans doute le pourquoi de ma digression sur la matière de la couverture du livre.

Et bien voila, il me semble intéressant, et en cela Largy me rejoindra sûrement, de vous parler du geckin.

Vous connaissez sans doute le maroquin (peau de chèvre tanné à grain très large et très apparent) qui orne les plus belles pièces de reliure, mais connaissez-vous le Geckin ?

Le geckin est une peau de gecko tanné au sel de guérande. Elle est ensuite trempée pendant trente jours dans une bassine de jus de tomate. Ce qui va lui donner sa jolie couleur dorée inimitable.

Les petites excroissances de la peau de Gecko donne un relief formidable.

Je posséde personnellement deux ouvrages en peau de Geckin (le petit et le grand Albert, pour les intimes…)

Alors Jid content ?