Une sale histoire…

J’ai fini il y a quelques jours le livre de Sepúlveda « Une Sale Histoire« , et je trouve aujourd’hui quelques instants pour vous en donner mon sentiment.

D’abord, juste une recommandation : ne lisez pas la quatrième de couverture, car elle ne reflète que partiellement le contenu du livre.

Cet ouvrage est un recueil de courts textes sur les états d’âmes de Luis Sepúlveda durant plusieurs années (2002 à 2004) sur la politique et sur la vie. En fait, surtout sur la politique.

On en sait un peu plus sur son passé au Chili, sur le coup d’état de Pinochet, sur sa jeunesse, sur la politique d’Aznar.

Comme d’habitude, Luis Sepúlveda fait cela avec poésie et brio. J’avoue ne pas être un féru de politique française, donc la politique Chilienne, vous imaginez ! Mais j’ai quand même pris plaisir à lire ces passages.

Les petites notes sur ses amis disparus sont touchantes et permettent un peu de couper le rythme des doléances contre Aznar. En effet ce pauvre Aznar se fait habiller pour l’hiver, et repart avec son lot de nom d’oiseau. Bush et Blair ne sont pas en reste d’ailleurs.

Le passage sur la gestation du livre « le vieil homme qui lisait des romans d’amours » est fantastique. Cela donne envie d’écrire (n’est ce pas Vodka ?)

Après quelques jours de repos sur cette lecture je dois dire que je comprends un peu mieux ce qu’il s’est passé là-bas. Je comprends un peu mieux la vie de cet homme qui lors de sa jeunesse maniait la mitraillette et les cocktails Molotov.

Et aujourd’hui il fait encore la révolution, mais avec des mots cette fois.

A lire…

PS : Au fait, vous pouvez passer votre chemin sur « D’amour et de fantômes de Paco Ignacio Taibo II » chez Rivage noir, c’est vraiment pas terrible…Enfin, je n’ai pas trouvé cela passionnant.